UFC QUE CHOISIR du HAVRE

Exemples de litiges.

Relations avec les entreprises.

Chantier abandonné pendant un an.

Pour remplacer une chaudière à gaz propane, Monsieur P. commande en novembre 2013 une chaudière à granulés et une ensemble d’équipements dans un magasin spécialisé du Pays de Caux (le même que ci-dessous) pour un montant de près de 12000 €. Ce prix comprend le matériel, la livraison, la pose et la mise en fonctionnement.

La chaudière et les équipements sont livrés en avril 2014, le conduit de cheminée est installé, Monsieur P. paye un peu plus de 6000€.

Dans les mêmes temps, le plombier (sous-traitant) chargé des travaux de plomberie pour raccorder la chaudière à l’installation existante, vient une journée, commence à poser les tuyaux. Le lendemain, il revient, démonte tout ce qu’il a fait la veille et disparaît.

À partir de ce jour, plus rien !

Monsieur P. relance en vain le vendeur à maintes reprises.

En fin d’été, Monsieur P. fait réviser sa vieille chaudière et remplir sa citerne de gaz en prévision de l’hiver qu’il pressent long…

Début novembre, Monsieur P. vient nous rencontrer à l’une de nos permanences et nous confie son dossier.

Nous adressons un premier courrier au vendeur lui demandant de mettre tout en œuvre pour terminer ce chantier. Rien, pas de réaction.

Début décembre, c’est en recommandé avec AR que écrivons au vendeur, nous le mettons en demeure de terminer le chantier ou bien d’annuler la commande, de venir rechercher le matériel et de rembourser notre Adhérent.

Aussitôt reçu ce courrier, la direction du magasin nous informe qu’un plombier va venir chez notre Adhérent et que ce contretemps n’est pas de sa faute, le premier plombier aurait été mis en liquidation au mois d’avril.

Effectivement, dans les jours qui suivent, un plombier se présente chez Monsieur P. pour évaluer le travail à faire.

Ce n’est que début janvier 2015 que Monsieur P. reverra le plombier qui vient faire quelques vérifications avant de faire le travail, il constate qu’il manque des pièces pour faire un raccordement correct, ces pièces sont mises en commande chez le fabricant de la chaudière.

Début février, ce plombier contacté par nos services, dit que les pièces seraient arrivées, il doit reprendre contact avec le magasin pour fixer une date de pose.

Une dizaine de jours plus tard, le plombier et le directeur du magasin n’ayant pas trouvé le moyen de s’accorder sur le contrat de sous-traitance rompent leurs relations.

Il faut chercher un autre plombier.

Nous relançons le vendeur par émail et par téléphone, à plusieurs reprises. Le Directeur ne nous apporte pas les réponses que nous attendons, à nouveau, nous lui demandons d’annuler cette commande et de reprendre ce matériel.

Début mars, notre Adhérent est informé que l’installation se fera courant mars.

Il nous dira le 20 mars que les travaux sont en cours, reste le calorifugeage des tuyaux et la mise en route à faire.

Le 23 avril, Monsieur P. nous dit que son installation fonctionne, mais que n’ayant pas la notice et que n’ayant pas eu d’explications quant au fonctionnement, il ne sait pas régler la chaudière.

Aussitôt nous demandons au vendeur qu’il se rende sur place donne les explications nécessaires et remette la notice à notre Adhérent.

Le 15 juin, notre Adhérent, ayant le sentiment que le thermostat placé dans sa maison ne fonctionne pas correctement, nous demande d’intervenir auprès du vendeur pour qu’il vienne vérifier ce point, ce que nous faisons par téléphone confirmé par émail.

En septembre, le vendeur prétextera d’un déréglage de la chaudière volontaire de la part de son client et du non paiement du solde de la facture pour nous indiquer qu’il va engager une procédure contre son client.

Notre Adhérent reconnaissant son intervention sur les réglages de la chaudière, nous demandera de clôturer ce dossier et de ne plus nous en occuper.