UFC QUE CHOISIR du HAVRE

Prélèvement SEPA.

La réforme européenne sur les prélèvements (règlement SEPA) est entrée, définitivement, en vigueur le 1er août 2014. Ce nouveau système de prélèvement pourrait coûter cher aux consommateurs tant au niveau des tarifs pratiqués par les banques qu’au niveau des risques de fraude.

Décryptage de ce qu’il faut savoir et faire à partir de quelques questions/réponses.

  1. Qu’est-ce que le SEPA ?
  2. Comment fonctionne le prélèvement SEPA ?
  3. Qu’arrive-t-il aux prélèvements qui passaient déjà sur mon compte en banque ?
  4. Que faire en cas d’arrivée sur mon compte d’un prélèvement non autorisé ou après le passage d’un prélèvement non autorisé ou frauduleux ?
  5. Un prélèvement que j’ai autorisé vient de passer, mais il n’est pas du montant auquel je m’attendais. Puis-je le contester ?
  6. Ma banque peut-elle me faire payer la mise en place, le passage ou l’arrêt du passage d’un prélèvement ?
  7. Quels sont mes droits pour limiter les risques de fraude ?

Pour résumer : Ayez les bons réflexes sur le prélèvement SEPA.

Retrouvez sur le site QUECHOISIR .ORG l’ensemble de l’article du 21 janvier 2014. Lire l’article….

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19 mars 2014

PAIEMENTS SEPA. Attention aux fraudes.

 

Passée inaperçue, l’entrée en vigueur, prévue au 1er février 2014, du nouveau règlement européen sur les modes de paiement (Sepa) est loin d’être anodine pour les consommateurs français et risque de faire exploser les fraudes en matière de prélèvements.

En effet, la généralisation à l’Union européenne de ce nouveau système de paiement aboutit à modifier leurs modalités de contrôle. Les banques seront désormais aveugles sur les prélèvements et tout opérateur, français ou européen, pourra obtenir, sur la base d’un simple mandat, paiement de sa créance, qu’elle soit justifiée ou non.

À l’heure d’Internet, qui a démultiplié les fraudes par carte bancaire, ce basculement ne peut manquer d’inquiéter. Heureusement, le règlement a prévu un mécanisme de «liste blanche» et «liste noire» de prélèvements devant permettre au client de dresser auprès de sa banque des listes des bénéficiaires autorisés ou interdits.

Mais qui a entendu sa banque en parler ? Personne ! Alors que le règlement faisait obligation de communiquer autour de cet outil préventif, l’information par les banques est aux abonnés absents, comme l’a révélé notre enquête en ligne et celle de terrain de nos associations locales. Cela explique peut-être le report de six mois de l’entrée en vigueur du règlement décidée mi-janvier par Bruxelles. . .

D’ici là, soyez vigilant sur vos comptes et n’hésitez pas à vous rapprocher de votre banque pour mettre en place des listes noires et blanches de vos prélèvements !

Billet d’Alain Bazot  Président de l’UFC Que Choisir.    QC N°522. Février 2014.

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19 mars 2014