Pièges à éviter.
Les pièges à éviter. AVANT DE SIGNER.
- Céder au démarchage téléphonique.
Que Choisir ne cesse de le répéter, les professionnels sérieux n’ont pas le temps de démarcher, les clients les contactent. Seules les entreprises spécialistes du démarchage à domicile peuvent appeler pour prendre rendez-vous. Ne cédez pas.
En face à face, un commercial talentueux peut faire signer à peu près tout.
- Croire aux belles paroles.
Le professionnel peut faire des promesses, les montants d’économies griffonnés sur un papier ne l’engagent pas plus que ses propos. Seul le devis fait foi. Les économies d’énergie annoncées et le crédit d’impôt doivent y figurer noir sur blanc. Sinon, c’est mauvais signe.
- Être dupe des partenariats d’EDF et de GDFSuez.
EDF et GDF Suez ont créé leur réseau d’entreprises partenaires pour récupérer un maximum de certificats d’économies d’énergie et éviter les pénalités financières (QC n° 503), pas pour rendre service aux consommateurs. «Les partenaires Bleu Ciel d’EDF sont seuls et intégralement responsables des travaux Qu’ils réalisent. (…) EDF ne peut se substituer à un partenaire défaillant ni garantir la bonne exécution des prestations engagées», avertit d’ailleurs EDF sur son site. C’est la même chose pour les partenaires GDF Suez Dolce Vita.
Source : QC. N533. Février 2015.
Ma carte est-elle NFC ?
Pour le savoir, rien de plus simple. Repérez, sur le recto de votre carte, le petit pictogramme ci-dessus.
Est-elle activée?
Si vous avez effectué un premier retrait ou un premier paiement en magasin, votre carte est active.
Comment s’effectue un paiement?
Il suffit d’approcher la carte bancaire à 3 ou 4 cm du terminal de paiement. La transaction s’effectue pour des montants inférieurs à 20 €, plafonnés de 80 à 100 € par mois.
D’après un dossier paru dans QC N534 de mars 2015.
Vous pouvez retrouver cet article et d’autres en relation avec le paiement sans contact sur QUECHOISIR.ORG. Voir le dossier….
Carte de paiement sans contact. Les banques font le forcing !
Un nouveau dispositif permet de payer sans insérer sa carte bancaire dans le terminal du commerçant et sans taper son code.
Le paiement sans contact (ou NFC, pour Near Field Communication) est en train de débarquer sur nos cartes bancaires ! Il permet de payer immédiatement en approchant juste sa carte à 3 ou 4 cm d’un terminal. Et cela pour des sommes ne dépassant pas 20 €.
L’objectif est finalement très voisin de celui de l’ancien porte-monnaie électronique Moneo que les banques n’étaient pas parvenues à imposer. Celui-ci permettait de régler par carte les petites dépenses de la vie courante, afin de remplacer la petite monnaie.
Alors que comme un sondage publié par Le Parisien (21 janvier 2015) montre que 57% des Français estiment le paiement sans contact « pas utile », la plupart des banques cherchent à l’imposer à leurs clients !
Avec le dispositif sans contact, tel qu’il est développé aujourd’hui, le risque est double :
– d’une part, en cas de vol de la carte, il devient plus facile d’effectuer des paiements et retraits (le code n’est pas nécessaire);
– d’autre part, les pirates peuvent aspirer les données au moment où elles sont émises à distance par la carte. Ce second risque est peut-être le plus problématique.
En effet, il semble qu’au contact d’un récepteur (terminal de paiement, téléphone, etc.), la puce numérique de la carte NFC se met à émettre des ondes qui diffusent les données. Un simple téléphone portable suffit aujourd’hui pour les aspirer. Ces données sont moins sécurisées que les cartes Navigo du métro parisien.
Le piratage devient un jeu d’enfant.
Pour aspirer les informations de la carte il suffit d’installer sur un smartphone une application, très aisée à dénicher sur Internet.
Avec certaines cartes NFC, on peut, en plus du numéro de la carte (16 chiffres) et de la date de validité (4 chiffres) recueillir le nom et le prénom du client.
Les données pouvant être subtilisées suffisent pour un usage frauduleux.
Le numéro de carte et la date de validité sont suffisants pour payer sur des sites marchands qui ne réclament pas le cryptogramme à trois chiffres. Ce dernier numéro est situé au dos de la carte ; il n’est pas accessible aux pirates quelle que soit la génération de carte bancaire. En France, le cryptogramme est réclamé pour sécuriser tous les paiements à distance (Internet et téléphone) ; ce n’est pas le cas dans tous les pays.
Il existe des parades pour sécuriser davantage ces cartes, mais les banques refusent de faire plus, cela coûte trop cher !
Pour rassurer leurs clients, les établissements bancaires avancent des arguments, largement inspirés par le GIE carte bancaire, qui réunit l’ensemble des banques. Ces dernières rétorquent ainsi que les clients n’ont, quoi qu’il arrive, pas de souci à se faire : «En cas de paiement frauduleux, si le client est de bonne foi, l’agence recrédite immédiatement le compte», explique un responsable. «Les transactions effectuées avec la fonction sans contact, donc sans code confidentiel, ne supportent pas de franchise. Les sommes indûment débitées sont donc intégralement remboursées», tient à préciser le GIE carte bancaire.
Le problème, c’est que certains cas récents montrent que le remboursement ne se révèle pas toujours aussi simple. Il faut parfois démontrer sa bonne foi avant d’être remboursé !!!
Déjà, certaines banques prennent des mesures de précaution, comme Hello Banque qui propose à ses clients la souscription d’une assurance payante BNP Sécurité, au tarif de 26,50 € par an, pour se prémunir des risques !!! Voir l’article UFC QUE CHOISIR du 10 mars 2015…
Donc, en conclusion, soyez très méfiants et si vous ne souhaitez pas utiliser ce dispositif de paiement demandez à votre banque de vous faire une carte sans cette ’’option’’, mais en fonction de la banque, ce n’est pas gagné !!!
Résiliation d’une assurance.
Chacun de nous a déjà eu l’occasion de se débattre avec un contrat d’assurance dont on ne pouvait pas se défaire sans suivre un règlement lourd et contraignant.
Il faut tenir compte à la fois de la date de signature et prévoir l’envoi par courrier recommandé avec accusé de réception bien avant !e terme de l’échéance annuelle contractuelle. Un vrai casse-tête administratif ! Heureusement, le 31 décembre 2014 un décret est entré en vigueur, relatif à la résiliation « à tout moment » des contrats d’assurance.
Quels sont les contrats d’assurance effectivement concernés ?
Grâce à ce nouveau décret, il est désormais possible pour l’assuré de résilier son contrat d’assurance automobile, d’assurance multirisques habitation, ainsi que les assurances affinitaires complémentaires d’un bien ou d’un service, à n’importe quel moment. Il faut toutefois réunir certaines conditions décrites dans le paragraphe suivant. Cette nouvelle loi ne s’applique cependant pas aux mutuelles santé, pour lesquelles il est toujours nécessaire de résilier à la date d’échéance anniversaire.
Peut-on résilier son assurance dès maintenant ?
Tout dépend de « l’ancienneté » de votre assurance. En effet, avec cette loi dite « Hamon », il faut que votre contrat ait atteint sa première année si vous y avez souscrit avant le 31 décembre 2014. Par exemple, si votre assurance est arrivée à échéance avant le 31 décembre 2014 et qu’elle a été reconduite le 1er janvier 2015, vous pouvez la résilier à tout moment. Cependant, si votre assurance arrive à échéance le 31 mars 2015, vous ne pourrez alors résilier le contrat qu’à partir du 1er avril 2015.
Qui doit effectuer la résiliation ?
Dans la plupart des cas, c’est le nouvel assureur qui effectuera en votre nom les démarches de résiliation. La marche à suivre « classique » est la suivante :
Faites une recherche approfondie et une étude comparative entre les différentes assurances sur le marché.
Sélectionnez celle qui correspond le mieux à vos besoins.
Après avoir trouvé une nouvelle assurance qui vous convient, le nouvel assureur prend les choses en main. En effet, c’est le rôle de ce dernier d’effectuer lui-même la résiliation de votre ancien contrat, prenant à sa charge les contraintes administratives qui incombent à ce changement d’assurance. Vous recevrez alors une confirmation de la part de votre ancien assureur, ainsi que le remboursement de l’éventuel trop-perçu.
Pourquoi cette démarche peut être perçue comme contraignante ?
Ces assurances étant obligatoires, l’ancien assureur se doit de posséder un justificatif de signature de votre nouveau contrat d’assurance avant de résilier l’actuel. Il doit s’assurer que vous restiez couverts.
II existe toutefois une exception : la procédure est différente si vous êtes propriétaire d’un logement et que vous souhaitez résilier votre assurance habitation.
Étant donné que cette assurance n’a aucun caractère obligatoire, une simple lettre ou mail de votre part peut suffire à provoquer la résiliation du contrat qui vous lie à l’assureur en question.
Quels sont les délais générés pour une résiliation ?
Le contrat est considéré comme rompu 30 jours après la réception du courrier de résiliation par l’ancien assureur.
Celui-ci a ensuite trente jours pour vous rembourser la cotisation au prorata du temps effectivement assuré.
Les frais d’assurance sont des dépenses obligatoires. En France, ces dernières représentent 5% du budget des ménages.
En facilitant la résiliation des contrats d’assurance, cette loi permettra d’ouvrir le marché à la concurrence.
Pour l’assuré, cela le conduira aisément à devenir plus exigeant avec son assureur car il deviendra très facile d’en changer. Il est à souhaiter que l’assuré, en choisissant avec soin son assureur, pourra gagner en pouvoir d’achat et/ou en service.
Non négligeable, cette loi apparaît comme étant un bon moyen pour l’État d’essayer d’endiguer les fraudes aux contrats d’assurance, puisqu’il sera désormais impossible de se séparer d’une compagnie d’assurance si vous n’avez pas déjà souscrit auprès d’une autre compagnie.
Source : Avenir & Sécurité n° 213
Assurance vie.
Allianz condamné pour laxisme.
Le régulateur des assurances a infligé une amende de 50 millions d’euros, assortie d’un blâme, au groupe Allianz. Il lui est reproché trop de laxisme pour retrouver les ayants droit de contrats d’assurance vie non réclamés. C’est le troisième acteur du secteur sanctionné pour de telles pratiques après BNP Paribas et CNP Assurances.
Amendes, le P.V électronique.
Le procès-verbal électronique permet une verbalisation avec interception du conducteur et aussi « à la volée », sans l’interpeller.
L’agent peut se dispenser dans les deux cas de donner un justificatif au contrevenant. Une pratique qui amène son lot de dysfonctionnements, dont principalement l’envoi de deux PV électroniques pour une seule et même infraction.
Depuis bientôt 3 ans, le PVE (procès-verbal électronique) remplace le « papillon » déposé sur le pare-brise suite à un défaut de paiement de stationnement. D’autres infractions, comme les excès de vitesse ou le passage à un feu rouge, peuvent également être verbalisées électroniquement. Si cette pratique facilite grandement la vie des forces de l’ordre et limite l’utilisation de papier, l’Automobile club des avocats traite de plus en plus de dossiers concernant des dysfonctionnements liés à ce dispositif.
Le principal souci relevé est l’envoi de deux PVE pour la même infraction.
Une situation qui, au-delà des désagréments financiers et des tracas administratifs, peut avoir une conséquence dramatique avec l’annulation du permis de conduire en raison d’une double perte de points. Il est pourtant très difficile d’établir l’origine du problème. Si la bonne foi des agents n’est pas à mettre en doute, il semblerait que certains, en cas de doute sur l’expédition d’un PVE, valident à nouveau la saisie qu’ils viennent de réaliser. Dans ce cas, le système génère un nouveau numéro de contravention pour la même infraction. Les cas de conducteurs ayant reçu deux PVE espacés de quelques minutes semblent étayer cette hypothèse. Et, dans le cas du non-paiement du ticket de stationnement, vu que l’apposition d’un document d’information de verbalisation sur le pare-brise n’est pas obligatoire, il se peut qu’un second agent, n’étant pas au courant d’un premier passage, dresse indûment un deuxième PVE. Pourtant, il n’est pas possible d’être verbalisé deux fois dans l’intervalle maximal proposé par l’horodateur (à Paris par exemple, ce délai est de deux heures). Mais, sans justificatif prouvant une première verbalisation, il se peut qu’un second agent dresse un PVE avant l’échéance.
Ne pas payer et contester.
La seule attitude à adopter selon Rémy Josseaume, président de l’Automobile club des avocats, est de ne surtout pas payer ces PVE, ce qui reviendrait à reconnaître l’infraction et solderait définitivement le dossier, mais de les contester. Pour cela, il faut retourner par lettre recommandée avec accusé de réception l’original de l’avis, la requête en exonération ainsi que tous les justificatifs permettant d’établir qu’il s’agit d’un doublon (les deux avis par exemple). Ensuite, soit le procès-verbal sera annulé, soit le conducteur sera convoqué devant le tribunal pour s’expliquer.
Dans ces documents, on remarque qu’un agent a verbalisé une Toyota pour avoir passé un feu rouge rue Voltaire à La Courneuve le 14/11/2014 à 17 h 26. L’avis reçu le 20/11/2014 porte le numéro 6070067971. Or, un deuxième avis, le no 6020267971, établi par le même agent pour la même infraction à la même heure et au même endroit, a également été adressé au propriétaire le même jour.
Source : Quechoisir.org.