UFC QUE CHOISIR du HAVRE

Rénovation énergétique.

PROFESSIONNELS RGE et obtention du label.

 

Une obtention au rabais.

Les contrôles sont réduits à un seul type de travaux.

S’adresser à un professionnel qui détient la mention RGE (reconnu garant de l’environnement) pour des travaux d’économies d’énergie ou pour faire installer un équipement de chauffage est une obligation. Pas de crédit d’impôt ni d’éco-prêt à taux zéro si on ne la respecte pas.

Pourtant, le sigle RGE n’offre aucune garantie quant à la compétence de l’entreprise ou de l’artisan, Que Choisir l’a démontré en 2014 en enquêtant sur la rénovation énergétique des logements (QC n° 526). Récemment, la DGCCRF l’a confirmé en matière d’éoliennes domestiques et de panneaux solaires photovoltaïques. Le taux de fraudes y est de 50%, et 64% des entreprises épinglées détiennent la mention RGE (QC n 543, p. 8) ! Alors que l’UFC Que Choisir réclamait «un renforcement de la formation et du contrôle sur chantier des professionnels RGE», les règles viennent d’être assouplies!

Depuis le 1er janvier 2016, les entreprises ont 4 ans au lieu de 2 pour présenter leurs deux références de chantier en vue de l’obtention de la qualification. Et une fois qu’elles sont RGE, les audits de contrôles sont réduits à leur plus simple expression. Jusqu’à présent, ils portaient sur la totalité des postes de travaux proposés par l’entreprise. Désormais, il y a un seul audit. Ainsi, un chauffagiste qui installe chaudières à condensation, poêles à bois, pompes à chaleur et chauffe-eau solaires n’aura plus à prouver sa compétence que sur un de ces équipements ! Enfin, les professionnels peuvent recourir à la sous-traitance à hauteur de 50% de leur chiffre d’affaires pour la pose.

QC. N544. Février 2016.

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