Alerte aux rançongiciels.
Le CERT-FR a identifié qu’une campagne touchait actuellement la France (particuliers, PME, mairies). Dénommée CTB-Locker, elle se répand par courriels. Les messages sont accompagnés d’une pièce jointe, parfois présentée comme un fax, qui en réalité contient le rançongiciel.
Un rançongiciel est un programme malveillant reçu par courriel ou mis à disposition sur un site Internet, qui provoque le chiffrement de tous les fichiers d’un ordinateur (et des fichiers accessibles en écriture sur les dossiers partagés si votre ordinateur est connecté à un réseau informatique). Il existe des moyens de prévenir et de remédier à ce rançongiciel.
Pour prévenir les risques :
– Effectuez des sauvegardes fréquentes – ainsi, en cas de chiffrement du disque dur, une restauration des données sera possible.
– N’ouvrez pas les courriels dont vous n’êtes pas certain de l’expéditeur ; vérifiez l’adresse d’envoi. Méfiez-vous des courriels imitant les adresses de correspondants que vous connaissez : les attaquants peuvent avoir identifié leurs noms (organigramme d’une entreprise par exemple) pour vous induire en erreur.
En cas de doute n’ouvrez pas les pièces jointes.
– Évitez l’ouverture de pièces jointes de type SCR ou CAB (extensions de compression actuellement utilisées dans la campagne CTB-LOCKER)
– N’ouvrez pas vos courriels, et ne naviguez pas depuis un compte ayant des autorisations « Administrateur ». Créez un compte « Utilisateur »
– Utilisez un antivirus et mettez régulièrement à jour sa base de signatures. De même, effectuez toutes les mises à jour logicielles et système.
En cas d’incident :
– Déconnectez immédiatement votre poste de l’Internet (arrêt du WiFi, câble Ethernet débranché).
– Ne payez pas la rançon. Le paiement ne garantit en rien le déchiffrement de vos données et peut compromettre le moyen de paiement utilisé (notamment carte bancaire).
– Effectuez ou faites effectuer une restauration de votre ordinateur : il faut reformater le poste et réinstaller un système sain ; puis restaurer les copies de sauvegarde des fichiers perdus, lorsqu’elles sont disponibles.
– Portez plainte au commissariat de votre domicile.
Les utilisateurs plus aguerris pourront aussi :
– Identifier le message malveillant et rechercher d’éventuelles copies envoyées à d’autres destinataires afin de les supprimer ;
– Bloquer sur le serveur mandataire l’accès aux domaines ou URLs identifiés dans le message malveillant.
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter l’alerte et le bulletin CERT-FR :