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Santé.

Don d’organes : Tous donneurs par défaut depuis le 1er janvier 2017.

Depuis le 1er janvier, une nouvelle loi sur le don d’organes est entrée en vigueur. Principale nouveauté, la possibilité de signifier à l’avance son refus sur Internet.

Faisons le point.

Depuis 1976, la loi fait de chacun un donneur d’organes présumé. « Mais seulement 15 % de la population le sait réellement », regrette Pierre Noir, vice-président de la Fédération des associations pour le don d’organes et de tissus humains. La nouvelle loi, entrée en vigueur le 1er janvier 2017, réaffirme ce consentement présumé, ainsi que la gratuité et l’anonymat du don. Mais elle définit de nouvelles modalités du refus, ainsi que le rôle des proches.

Notifier ses volontés.

Désormais, les personnes refusant de donner leurs organes pourront s’inscrire en ligne sur le registre national des refus géré par l’Agence de la biomédecine, et non plus seulement par courrier postal (1). « On peut aussi préciser les organes que l’on refuse de donner », ajoute Pierre Noir. L’inscription sur le registre est modifiable à tout moment.

Le refus peut également être exprimé par écrit : un document daté et signé en présence d’un membre de sa famille suffit. En cas de refus exprimé oralement, il appartiendra aux proches de faire valoir cette décision auprès des médecins. « Une déclaration écrite et signée de leur part sera nécessaire pour rendre ce refus légal, sur le plan juridique », poursuit Pierre Noir.

En pratique.

En 2015, 32,5 % des Français se sont opposés au don tandis que 5 746 greffes ont été réalisées, sauvant de nombreuses vies. Très souvent, le don est évoqué par l’équipe médicale en cas de décès brutal (traumatisme crânien, AVC, arrêt cardiaque…) : difficile pour la famille de se prononcer dans de telles circonstances. « Le seul moyen d’anticiper cette question difficile, c’est d’en avoir parlé avant avec ses proches », insiste Pierre Noir.

Foie, cœur, poumons, pancréas, reins, cornées… le don est possible jusqu’à un âge avancé, voire jusqu’à plus de 85 ans pour certains organes, sous réserve qu’ils soient fonctionnels.

13749 : C’était le nombre de malades en attente d’une greffe fin 2015.

(1) www.registrenationaldesrefus.fr

Source MG Actualités.

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