UFC QUE CHOISIR du HAVRE

Un vendeur en ligne qui va jusqu’au bout du bout avant de céder.

Fin mars 2016, Mme B. commande en ligne sur un site spécialisé situé dans le nord de la France un aquarium et du matériel divers pour un montant total de 317,27€. L’aquarium coûte 121,04€.

Le 19 avril le colis est livré en bon état apparent, mais lors du déballage l’aquarium est cassé et non utilisable en l’état. En fait l’aquarium est très mal protégé.

Mme B. envoie aussitôt un émail au vendeur pour l’informer du problème et connaitre la procédure pour échanger l’aquarium cassé.

Sans réponse, Mme B. envoie un courrier recommandé avec AR au vendeur le 20 avril. Ce courrier est reçu le 27 avril. Aucune réponse du  vendeur.

Le 10 mai, Mme B. vient nous rencontrer lors d’une permanence, elle explique son problème, nous fournit de nombreuses photos, nous prenons en charge son dossier.

Nous adressons un courrier au vendeur le 23 mai, lui rappelant ses devoirs envers sa cliente.

Sans réponse, nous relançons le vendeur par émail le 07 juillet et nous laissons un message sur la messagerie téléphonique du vendeur.

Toujours sans réponse, nous relançons le vendeur par émail le 18 octobre et lui indiquons que sans réponse sous 10 jours, il n’y aura plus que le tribunal comme solution.

Nous informons notre adhérente que le juge de proximité sera  la seule solution et nous lui indiquons la procédure pour saisir le juge.

Mi décembre, Mme B. nous dit avoir saisi le juge de proximité. Elle  attend une convocation.

Le 23 janvier 2017, Mme B. nous dit être convoquée le 06 février au tribunal.

Fin mars, Mme B. nous informe que l’audience a bien eu lieu le jour prévu, le vendeur venu spécialement au Havre propose, en aparté, avant le début de l’audience à notre Adhérente, de lui remplacer son aquarium (elle n’en demandait pas plus). Le juge informé de la situation et de l’accord soudain des 2 parties a demandé à Mme B. de lui envoyer un courrier quand elle aurait reçu un aquarium en bon état. Le 6 mars, notre Adhérente recevait un aquarium neuf,  le juge informé a confirmé la fin de la procédure.

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30 mars 2017

Un garagiste qui va jusqu’au bout avant de céder.

Le 7 mai 2016, Mr et Mme L. achètent un véhicule Peugeot 3008 dans un des points de vente d’un garage M. du Havre.

Le véhicule de 2011, est doté d’un moteur 1,6 Hdi et affiche au compteur un peu plus de 99000 km.

Il est garanti par le garage M. 3 mois boite et moteur.

Le 7 août, le véhicule tombe en panne sur l’autoroute A13. Le dépanneur diagnostique un problème d’injection, il embarque le véhicule et le met sur le parking de son garage. C’est dimanche, tout est fermé, le dépanneur propose à Mr et Mme L. de transporter dès le lendemain le 3008 à la concession Peugeot la plus proche. Mr et Mme L. réservent leur décision et envoient un SMS au vendeur du véhicule pour l’informer de la panne.

Dès le lundi, ils reprennent contact avec celui-ci. Le Directeur du garage M. veut venir récupérer lui-même le véhicule et le réparer dans son garage.

Donc le véhicule est rapatrié au Havre et déposé dans un garage Citroën pour diagnostic. Quelques jours plus tard, il est ramené au garage M. qui vidange le réservoir et change le filtre à gazole. L’origine de la panne serait la présence d’essence dans le gazole. Une facture d’environ 560 € est établie le 18 aout (elle comprend le rapatriement du véhicule au Havre). Cela ne peut pas être pris en garantie, Mr et Mme L. payent donc la facture.

Le 24 août, nouvelle panne sur une rocade autour du Havre, les symptômes sont exactement les mêmes que le 7 aout, le garage M. refuse de se déplacer, il a autre chose à faire… Mr et Mme L. appellent donc à nouveau leur assistance automobile qui transporte le véhicule au garage M.

Cette fois-ci, le mécanicien déterminera avec l’aide de la ’’valise’’ qu’il s’agit bien d’un problème d’injecteurs. Un premier sera changé, puis ensuite les 3 autres.

Le 30 août, Mr et Mme L. récupèrent leur véhicule contre le paiement d’une facture de près de 1200 €, le garage M. offre un injecteur et la main d’œuvre à titre commercial en dédommagement de la première facture et accepte un paiement en 4 fois, pour cela Mr et Mme L. lui remettent 4 chèques. Cette fois-ci aussi cela ne peut pas être pris en garantie.

Mr et Mme L. peu satisfaits de cette situation se renseignent sur leurs possibilités d’action, puis ils écrivent au garage M. le 5 septembre, celui-ci répondra le 15 septembre qu’il a fait tout ce qu’il pouvait pour être arrangeant et correct dans ce dossier.

Mr et Mme L. viennent nous rencontrer fin septembre, nous prenons en charge leur dossier.

Nous écrivons un premier courrier début octobre au garage M. Quelques jours plus tard le Directeur du garage essaie de s’expliquer au téléphone, nous lui disons que nous préférerions une réponse écrite. Il nous dit qu’il va écrire…

Sans réponse, nous refaisons un courrier au garage M. fin novembre en recommandé avec AR cette fois, nous lui rappelons ses obligations en matière de garantie des défauts de conformité.

Fin janvier, sans nouvelles du garage M., nous conseillons à nos Adhérents de rencontrer une Avocate travaillant avec notre Association.

Le 17 mars, Mr et Mme L. nous informent que suite au courrier fait au garage M. par l’Avocate, celui-ci a envoyé un chèque en remboursement des factures.

Ce véhicule étant équipé d’un moteur sujet à des problèmes récurrents d’injecteurs, fin janvier nous avons écrit à Peugeot en demandant l’historique du véhicule et éventuellement une prise en charge d’une partie des travaux. Peugeot nous a répondu que l’historique n’était disponible que dans le garage ayant assuré l’entretien du véhicule (nous sommes étonnés qu’il n’y ait pas de centralisation des données) et quant à la prise en charge du changement des injecteurs, il aurait fallut que le garage M. fasse une facture très détaillée de ce qui avait été fait, ce qui était loin d’être le cas..

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26 mars 2017

À vélo, le casque est obligatoire pour les enfants de moins de 12 ans.

À vélo, le casque est obligatoire depuis le 22 mars 2017 pour les enfants de moins de 12 ans, qu’ils soient conducteurs ou passagers.

En application de la mesure n°16 du Comité interministériel de la sécurité routière du 2 octobre 2015 visant à réduire la gravité des blessures au visage et les risques de traumatismes crâniens des enfants pratiquant le vélo, le port du casque à vélo devient obligatoire pour les enfants (conducteurs ou passagers) de moins de 12 ans.

Le décret n° 2016-1800 relatif à cette obligation paru aujourd’hui au Journal officiel a prévu un délai de 3 mois pour que chaque famille puisse avoir le temps de s’équiper correctement.

L’entrée en vigueur de cette obligation est effective depuis le 22 mars 2017. Le port du casque à vélo est obligatoire pour les enfants de moins de 12 ans aussi bien au guidon de leur vélo qu’en tant que passagers.

Adultes, si vous encouragez vos enfants à pratiquer du vélo, montrez l’exemple ! Portez un casque !!

Le casque : une protection des risques de blessure à la tête en cas de chute
Les chocs à la tête chez les jeunes enfants peuvent causer des traumatismes plus graves que chez les adultes ou adolescents. Le casque diminue le risque de blessure sérieuse à la tête de 70%, le risque de blessure mineure de 31% et le risque de blessure au visage de 28%.

La responsabilité de l’adulte est engagée
Si un adulte transporte à vélo un enfant passager non casqué ou accompagne un groupe d’enfants non protégés, il risque une amende de quatrième classe (90 euros).
 
Une mesure largement adoptée par les États membres de l’Union européenne :
Le port du casque est obligatoire pour tous en Finlande et onze pays membres ont rendu le port du casque à vélo obligatoire pour les enfants :
–    jusqu’à 10 ans : Malte
–    jusqu’à 12 ans : Autriche, Lettonie
–    jusqu’à 15 ans : Slovaquie, Slovénie, Suède
–    jusqu’à 16 ans : Espagne, Croatie, Estonie
–    jusqu’à 18 ans : République tchèque, Lituanie

Source : Le site de la sécurité routière .

Lire tout l’article :  Site de la sécurité routière . 

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23 mars 2017

Gaz et électricité, faut-il changer de fournisseur ?

 

Vos questions, nos réponses.

Fini le temps du monopole d’EDF sur l’électricité et de celui de Gaz de France sur le gaz, l’ouverture à la concurrence a tout chamboulé. Gaz de France n’existe plus, et on peut choisir son fournisseur d’énergie. Les tarifs réglementés cohabitent avec les prix de marché librement fixés… Pas facile de s’y retrouver. Que Choisir fait le point.

Voir l’article :

http://www.quechoisir.org/environnement-energie/energie/electricite-gaz/decryptage-gaz-et-electricite-vos-questions-nos-reponses

20 mars 2017

Commission santé, rapport 2016.

UFC QUE CHOISIR SANTE 2016.

L’année 2016 a été marquée par la réunification de la Normandie avec une nouvelle réorganisation du paysage institutionnel et une redéfinition des territoires  à la fois de santé et de « démocratie sanitaire ».

Au delà des mots, il s’agit, outre de mettre les projets « régionaux dans les rails des programmes nationaux de santé publique, prendre en compte l’expression des « usagers », telle que nous la comprenons.

– l’expression est importante car c’est la première fois que le terme est employé officiellement en le valorisant : jusqu’à présent il s’agissait plutôt de considérer les patients comme ceux qui reçoivent les soins et donc de privilégier les associations de malades qui les représentent. Aujourd’hui, en plus, on introduit la notion de « citoyenneté », les patients et les pathologies sont pensés dans leur contexte social et environnemental.

Notre nouveau «  territoire de santé et de démocratie sanitaire »

FÉCAMP – LILLEBONNE – DIEPPE – LE HAVRE – PONT-AUDEMER (totalement intégré)

1) la situation y est moins favorable en santé qu’ailleurs :

–  Surmortalité sur le territoire du Havre

–  Pauvreté économique : territoire du Havre et de Fécamp (l’indice de pauvreté dépasse la moyenne nationale).

–  La santé y est de fait préoccupante compte tenu des inégalités de logement, chauffage, composition de la famille….

Cette situation n’est pas nouvelle, mais elle perdure, voire s’accentue sur le territoire de la  « Normandie orientale » – basse Normandie (chiffre 2015- recensement des hospitalisations)

–  Décès prématurés (avant 65 ans) par addiction d’alcool et /ou au tabac en lien direct avec les caractéristiques sociologiques (diplôme, chômage, revenus)

–  Pratiques à risque plus marquées chez les plus jeunes.

Le lien nutrition /santé n’est plus à démontrer : l’obésité (notamment chez les enfants) entraîne des maladies aux conséquences multiples.

2) L’environnement est un déterminant important de la santé.

Les expositions aux polluants, la qualité de l’air (en priorité) l’eau, sols, habitat, milieu professionnel et aménagement du territoire sont déterminants :

– L’asthme chez les jeunes et les personnes âgées est très fort sur le territoire du Havre, ce que nous savons d’expérience mais n’en est pas moins préoccupant : en moyenne, les personnes âgées de 30 ans y perdent 9 années d’espérance de vie.

– Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) sont en zone rouge  (comme dans beaucoup de régions).

Ils touchent toutes les classes d’âge et c’est la première cause de mortalité chez les femmes, mais les infarctus ne sont pas en reste.

– On constate un recours et un accès aux soins moindres qu’ailleurs et donc une prise en charge médicale insuffisante.

Les gens meurent sans se soigner

LA DÉMOGRAPHIE MÉDICALE.

–  Pour l’instant, la situation générale, comme prévu, ne s’améliorera pas (même constat que les années passées).

Elle restera préoccupante sur l’ensemble du territoire avec un mieux pour la profession dentaire en général et notamment pour les plus fragiles qui trouvent un accès plus facile avec l’installation de fauteuils dentaires au Groupement Hospitalier du Havre, qui font la preuve de leur besoin et efficacité et qui semble entraîner une implantation plus importante sur la CODAH.

Les rares arrivées de médecins généralistes ne compensent pas et de loin les départs en retraite. C’est le point noir, car tout commence à proximité.

LES SOINS HOSPITALIERS.

La mise en place de la chirurgie ambulatoire est en soi un mieux pour les malades et les équipes médicales surchargées.

Mais le gain de lits libérés ne se traduit pas par un meilleur accueil des patients mais par des économies faites sur le budget de la santé :

–  Le budget de la sécurité sociale dépend des cotisations sociales qui sont en nette diminution à cause du chômage, des faibles salaires (sans parler du travail au noir ou des travailleurs détachés).

–  Le budget de l’hôpital public en est diminué d’autant et les urgences, la chirurgie et le besoin  croissant de matériel performant est évidemment prioritaire : on continue donc à supprimer des lits, et à surcharger les chambres restant en activité, au détriment du confort et de l’hygiène des malades, et du stress au travail des équipes soignantes.

Ce retour en arrière est très préoccupant  et QUE CHOISIR doit pouvoir se positionner. Jusqu’où accepterons nous d’aller, alors que les cliniques ou hôpitaux privés fleurissent.

La présence d’UFC QUE CHOISIR SANTE sur le territoire.

Nous sommes représentés :

– à la conférence de territoire et à son bureau comme titulaire.

– au conseil de surveillance et de la commission des usagers à l’hôpital-maison de retraite de Saint Romain de Colbosc  en tant que  titulaire : Celui ci reste très demandé, à juste titre, et investit régulièrement.

L’hôpital a présenté cette année son dossier finalisé à la certification avec succès.

Les représentants des usagers on été auditionnés par les experts et ont participé aux débats avec la direction et nous nous sommes rendu compte du changement évoqué plus haut à notre égard .

Nous étions davantage partenaire dans le cadre de la « démocratie sanitaire ».

– à la commission des usagers du GHH comme suppléant. ( Monod) qui devient «  hôpital de référence du territoire de santé », ce qui entraîne un mouvement de mutualisation d’organisation et de matériel entre les différents centres publics.

– à la commission des usagers de l’hôpital de Lillebonne.

Claudine Lelievre.

Les représentantes de l’UFC Que Choisir aux différentes commissions santé sont :

Mme DELAHAYE Françoise.

Mme LELIEVRE Claudine.

 

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20 mars 2017

Peut-on voyager avec une carte d’identité de plus de 10 ans ?

En 2014, la durée de validité de la carte d’identité est passée de 10 à 15 ans.

Votre carte d’identité est prolongée automatiquement et reste valable 5 ans si vous étiez majeur au moment de sa délivrance et que la carte était encore valide le 1er janvier 2014.

Vous pouvez voyager à l’étranger seulement si le pays de destination accepte que la date inscrite sur votre carte ne corresponde pas à sa date réelle d’expiration.

Pour savoir si ce pays accepte une carte d’identité valide mais facialement périmée, il convient de consulter la rubrique Conseils aux voyageurs du site du ministère des affaires étrangères (rubrique Entrée/Séjour).

Pour un voyage dans un de ces pays, vous pouvez télécharger sur le site du ministère de l’intérieur une fiche d’information traduite , qui peut être présentée aux autorités étrangères.

Source : www.service-public.fr

Consulter la page pour avoir tous les renseignements :

www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32303

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16 mars 2017