UFC QUE CHOISIR du HAVRE

Exemples de litiges.

Un garagiste qui va jusqu’au bout avant de céder.

Le 7 mai 2016, Mr et Mme L. achètent un véhicule Peugeot 3008 dans un des points de vente d’un garage M. du Havre.

Le véhicule de 2011, est doté d’un moteur 1,6 Hdi et affiche au compteur un peu plus de 99000 km.

Il est garanti par le garage M. 3 mois boite et moteur.

Le 7 août, le véhicule tombe en panne sur l’autoroute A13. Le dépanneur diagnostique un problème d’injection, il embarque le véhicule et le met sur le parking de son garage. C’est dimanche, tout est fermé, le dépanneur propose à Mr et Mme L. de transporter dès le lendemain le 3008 à la concession Peugeot la plus proche. Mr et Mme L. réservent leur décision et envoient un SMS au vendeur du véhicule pour l’informer de la panne.

Dès le lundi, ils reprennent contact avec celui-ci. Le Directeur du garage M. veut venir récupérer lui-même le véhicule et le réparer dans son garage.

Donc le véhicule est rapatrié au Havre et déposé dans un garage Citroën pour diagnostic. Quelques jours plus tard, il est ramené au garage M. qui vidange le réservoir et change le filtre à gazole. L’origine de la panne serait la présence d’essence dans le gazole. Une facture d’environ 560 € est établie le 18 aout (elle comprend le rapatriement du véhicule au Havre). Cela ne peut pas être pris en garantie, Mr et Mme L. payent donc la facture.

Le 24 août, nouvelle panne sur une rocade autour du Havre, les symptômes sont exactement les mêmes que le 7 aout, le garage M. refuse de se déplacer, il a autre chose à faire… Mr et Mme L. appellent donc à nouveau leur assistance automobile qui transporte le véhicule au garage M.

Cette fois-ci, le mécanicien déterminera avec l’aide de la ’’valise’’ qu’il s’agit bien d’un problème d’injecteurs. Un premier sera changé, puis ensuite les 3 autres.

Le 30 août, Mr et Mme L. récupèrent leur véhicule contre le paiement d’une facture de près de 1200 €, le garage M. offre un injecteur et la main d’œuvre à titre commercial en dédommagement de la première facture et accepte un paiement en 4 fois, pour cela Mr et Mme L. lui remettent 4 chèques. Cette fois-ci aussi cela ne peut pas être pris en garantie.

Mr et Mme L. peu satisfaits de cette situation se renseignent sur leurs possibilités d’action, puis ils écrivent au garage M. le 5 septembre, celui-ci répondra le 15 septembre qu’il a fait tout ce qu’il pouvait pour être arrangeant et correct dans ce dossier.

Mr et Mme L. viennent nous rencontrer fin septembre, nous prenons en charge leur dossier.

Nous écrivons un premier courrier début octobre au garage M. Quelques jours plus tard le Directeur du garage essaie de s’expliquer au téléphone, nous lui disons que nous préférerions une réponse écrite. Il nous dit qu’il va écrire…

Sans réponse, nous refaisons un courrier au garage M. fin novembre en recommandé avec AR cette fois, nous lui rappelons ses obligations en matière de garantie des défauts de conformité.

Fin janvier, sans nouvelles du garage M., nous conseillons à nos Adhérents de rencontrer une Avocate travaillant avec notre Association.

Le 17 mars, Mr et Mme L. nous informent que suite au courrier fait au garage M. par l’Avocate, celui-ci a envoyé un chèque en remboursement des factures.

Ce véhicule étant équipé d’un moteur sujet à des problèmes récurrents d’injecteurs, fin janvier nous avons écrit à Peugeot en demandant l’historique du véhicule et éventuellement une prise en charge d’une partie des travaux. Peugeot nous a répondu que l’historique n’était disponible que dans le garage ayant assuré l’entretien du véhicule (nous sommes étonnés qu’il n’y ait pas de centralisation des données) et quant à la prise en charge du changement des injecteurs, il aurait fallut que le garage M. fasse une facture très détaillée de ce qui avait été fait, ce qui était loin d’être le cas..

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