UFC QUE CHOISIR du HAVRE

Exemples de litiges.

Relations avec les entreprises.

14 mois pour qu’une prise d’air prévue à la commande et obligatoire soit faite !

Madame D. signe une commande à la foire d’Yvetot le en février 2014 pour l’achat d’un poêle à granulés de marque MCZ.

Cet appareil est vendu par un magasin spécialisé du pays de Caux (le même que ci-dessus) pour un montant de près de 5200 €.

Nous passerons sur différents problèmes : Crédit d’impôts promis à 25% qui ne sera que de 15%, pose prévue fin juin début juillet qui à force de relances sera faite en mai…

La commande précise comme il se doit le matériel commandé et les prestations prévues, parmi celles-ci figurent  un mur pare feu et une prise d’air.

Lors de la pose, les poseurs un peu pressés par leur hiérarchie ne réalisent pas la prise d’air et disent à Madame D. qui s’en étonne : ‘’Pas besoin de prise d’air pour un poêle à granulés’’. Ils expliquent rapidement le fonctionnement du matériel et s’en vont.

Madame D. non technicienne et pas plus informée que cela accepte l’explication.

Dès la mise en service Madame D. rencontre des difficultés avec le fonctionnement de son appareil et notamment la télécommande.

Début octobre, elle prend contact avec le magasin qui dit faire le nécessaire auprès du service technique. Madame D. dit avoir appelé une fois la semaine pendant 6 semaines !

Mi novembre, la secrétaire (lassée peut être) lui communique le numéro de téléphone du SAV du fabricant.

Le SAV du fabricant, contacté, enverra au domicile de Madame, un technicien, dès le début décembre.

Le technicien change alors la télécommande ainsi qu’un boitier de commande et s’inquiète de ne pas voir de prise d’air frais. Il dit qu’il faut absolument une prise d’air frais afin d’obtenir un fonctionnement optimum, c’est bien spécifié dans la notice d’installation. Il le précisera dans le compte rendu de son intervention, sur son ordre de mission.

Là commence une longue liste d’appels téléphoniques, d’emails et de rendez-vous manqués.

Fin février 2015, Madame D. prend contact avec nos services et nous demande conseil. Nous lui disons  d’écrire une lettre recommandée avec AR au Directeur du magasin, elle le fera, mais n’aura pas de réponse.

En avril, Madame D. adhère à notre Association. Nous tentons, nous aussi, à maintes reprises d’entrer en contact avec le magasin, courrier, émail, appels téléphoniques auprès du Directeur qui lorsqu’il répond rejette la faute sur notre Adhérente : ’’Elle n’a pas voulu de la prise d’air, elle n’est pas là le jour des rendez-vous…’’.

Début juillet, un dernier courrier de notre part, peut être plus convaincant que les précédents, semble décider le magasin à proposer à notre Adhérente plusieurs dates de rendez vous.

La date du 28 juillet est arrêtée.

Le jour dit, le soir, Madame D. nous informe que la prise d’air est faite et qu’elle est satisfaite du travail réalisé et nous remercie pour notre intervention.