Relations avec les entreprises.
Quand l’assurance du professionnel fait de la résistance.
Monsieur C a fait poser, début 2014, par une entreprise spécialisée du pays de Caux, un portail 2 vantaux en aluminium fourni par ses propres soins.
Une heure après la pose, juste après le départ des ouvriers, le portail étant ouvert, chaque vantail étant normalement en appui sur sa butée arrêtoir à bascule, le vantail gauche se referme brutalement sous l’effet d’un coup de vent, le vantail fait un demi-tour, le choc étant fort, le vantail se retrouve voilé sur sa partie supérieure.
Monsieur C, constatant que la butée est mal réglée et n’arrête en rien le vantail contacte aussitôt l’entreprise qui nie toute responsabilité et refuse toute réparation.
Un huissier est requis par Monsieur C pour constater les désordres. Le constat est clair, la butée gauche est mal réglée et il ne faut qu’une faible poussée pour décrocher le vantail alors que de l’autre côté le vantail est bien maintenu.
Monsieur C envoie un courrier recommandé avec AR à l’entreprise qui saisi son assurance professionnelle.
Cette assurance adresse en avril, à Monsieur C, un courrier lui indiquant que son dossier est classé sans suite.
Ce courrier évoque la tempête de février, le jour de l’incident et aussi que l’entreprise n’est pas responsable d’un portail défectueux puisque ce n’est pas elle qui l’a fourni.
En août, Monsieur C vient à l’une de nos permanences, nous explique son problème et adhère à notre Association.
Fin août, nous écrivons à l’assurance de l’entreprise et nous démontrons point par point que les arguments retenus par l’assurance pour classer le dossier ne sont pas fondés. Nous y joignons le constat de l’huissier.
Mi septembre, l’assurance demande que notre Adhérent lui fournisse les photos du portail endommagé et le devis de réparation pour étude par un expert interne.
Notre Adhérent transmet les documents demandés, les devis s’élèvent à 816 euros pour les travaux de dépose et de pose d’un nouveau portail et 1266 euros pour un portail neuf.
Mi novembre, accord de l’assurance pour 816 euros d’un côté et 266 euros de l’autre, Monsieur C surpris téléphone à l’assurance qui lui dit ne pas avoir vu le 1 de 1266 (!!!!) et lui confirme prendre en charge la totalité.
Fin novembre, un courrier confirme la prise en charge des 816 euros et des 1266 euros, mais des documents sont encore demandés.
Enfin, le 27 janvier, notre Adhérent nous informe avoir touché les 2082 euros promis par l’assurance et nous fait part de sa grande satisfaction.