UFC QUE CHOISIR du HAVRE

Exemples de litiges.

Dépannage d’urgence à domicile.

 

Une porte claquée alors qu’on n’a pas les clés sur soi, un dégât des eaux, une panne électrique et on appelle dans l’urgence un dépanneur. Malheureusement, les escrocs dans le domaine du dépannage à domicile sont légion et éclipsent les dépanneurs vertueux par leurs publicités agressives. Les petits cartons remplis de numéros de téléphone dans votre boîte aux lettres, c’est eux ! Au bout du compte, il n’est pas rare que la facture se monte à plusieurs milliers d’euros. Il est alors difficile d’obtenir le moindre remboursement, le mal est fait. Retrouvez nos conseils, enquêtes, actualités et lettres types pour adopter les bons réflexes et vous aider en cas de problème avec un dépanneur à domicile.

Voir le dossier.

À l’UFC nous connaissons bien ce type de dossier. Concernant les ouvertures de portes bien sûr, mais également les dépannages en plomberie ou en électricité, qui occasionnent des surfacturations injustifiables. Dans tous les cas d’ailleurs, ce sont les mêmes entreprises qui interviennent.

Pour attirer le chaland, elles savent y faire. Il faut inspirer confiance. Alors on abuse sans vergogne des appellations rassurantes. Les entreprises donnent dans le « père et fils », « artisan compagnon », « atelier », des noms qui fleurent bon la tradition, on y ajoute des mentions du genre « un plombier près de chez vous ». Elles multiplient les adresses pour se trouver toujours à proximité, dans votre commune ou votre quartier mais, dans 90 % des cas, ce sont des locaux fictifs. Tout n’est qu’illusion. Car le dépannage à domicile n’est pas un commerce comme les autres, les professionnels se fichent éperdument de la satisfaction du client. Pas besoin de bouche-à-oreille, inutile de fidéliser sa clientèle, l’activité fonctionne au coup par coup, on intervient une seule fois.

Fait aggravant, la plupart emploient une main-d’œuvre peu qualifiée, voire pas du tout, et elles embauchent au coup par coup. Les employés sont rémunérés à l’acte, ils touchent en moyenne 10 % de la facture sur chaque intervention, d’où les prix délirants. Plus on facture, plus on gagne ! Une fois sur place, se contenter du minimum de réparation indispensable ne rapporterait pas assez. Alors on surfacture les pièces, avec un coefficient multiplicateur de 5 à 8, on fait des réparations inutiles, on remplace des pièces en parfait état. Le phénomène a pris une telle ampleur ces dernières années que la DDPP de Paris a créé une structure spéciale. 

Extraits d’un article Que Choisir publié le : 20/12/2012. (jpg pho)

 

Voir la plaquette «Faites vous dépanner pas arnaquer» éditée par la DGCCRF.

Voir deux cas récents traités par l’Association locale.

Mis à jour le 19 décembre 2024.

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